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L'Antroposophie: point de rencontre entre le monde de l'esprit et celui de la matière

 

L'Antroposophie: point de rencontre entre le monde de l'esprit et celui de la matière
L'homme est une unité. Une unité humaine reflet de celle de l'univers. En redécouvrant cette réalité de base, il y a près de 70 ans, R. Steiner et ses amis de la Société Anthroposophique, jetaient les fondements d'un courant spirituel qui allait irriguer, jusqu'à aujourd'hui, les êtres en cheminement. Courant où s'interconnectent philosophie, cosmologie et religion.

 

Comme tout l'arbre en puissance est dans la semence, l'unité de l'être humain est en chacun à l'état de germe. L'homme a perdu, au cours des âges, jusqu'au souvenir de cet état existant dans le passé et antérieure aux divisions. Dans la quatrième période postatlantéenne qui s'acheva au XVème siècle après J-C, il n'était pas nécessaire aux humains de se servir personnellement de l'intelligence. De par les perceptions du monde ambiant et les rapports entre la vie et le monde, tout ce qui était intellectuel (les concepts, les idées,...) se répandait en eux par la perception, tels la couleur et les sons pénètrent dans l'homme. Depuis pour l'homme, comme chacun peut aujourd'hui le constater, ce qui est intellectuel ne peut plus être le résultat d'une perception. Il ne peut plus percevoir les concepts en même temps que les perceptions. Il doit les élaborer, se les forger à partir de sa personnalité.

Nous sommes, depuis cinq siècles, dans la cinquième époque postatlantéenne. Avec son penser facile, l'être humain n'aime guère distinguer les choses en pleine conscience. Il oscille entre les pulsions, les instincts sociaux (dont l'une des formes est le conformisme) et les instincts antisociaux (dont l'une des formes est la contestation). Pourtant, si l'individu, en partant de ce qu'il vit en tant qu'être humain, cesse de se laisser abuser, de s'illusionner aux symptômes extérieurs et recherche ce qui est intérieur en regardant le fondement des choses, il constatera la différenciation.

Pas celle qui fait croire aux européens, par exemple, que tous les asiatiques sont identiques, bien qu'ils soient aussi différents les uns des autres que les européens entre-eux; ou celle de la science qui ne différencie pas les diverses époques, les pensant toutes semblables. Ou celle de quelques-uns qui expriment leur pensées, non par ce que les choses sont vraies, mais pour justifier leur comportement, leur invectives, leur angoisse et leur haine. Non pas cette fausse différenciation, mais la différenciation fondamentale: celle que tout être est, est différencié en lui-même.

Le foyer de la conscience d'éveil

C'est individuellement que l'homme est en mesure, après avoir pleinement perçu cette différenciation et ses implications spirituelles, de s'élever au-dessus des différenciations. Lorsqu'il considère les choses autrement qu'à son habitude.   Aussi, lorsque l'individu sent s'éveiller en lui le foyer de sa conscience personnelle, lorsqu'il s'interroge et cherche sa place - que les partis pris de la civilisation (des sociétés, des groupements, des idéologies, des croyances, des institutions,...) et les cloisonnements qu'elle a institués lui ont fait perdre- il prend conscience que le seul point de départ valable de tout progrès et toute acquisition est en lui.

Son équilibre extérieur ne pouvant se réaliser que par son équilibre intérieur, alors un univers vaste s'ouvre devant lui. La science spirituelle anthroposophique s'attache à démontrer que la constitution de l'homme est une unité comme celle de l'univers. Nature humaine unicitaire, et complexe cependant, reflet de celle de l'univers qui rassemble en elle plusieurs mondes. Ainsi l'organisme suprasensible de l'être humain commence à partir des forces de vie qui donnent à la matière de son corps sa forme et son organisation (pour autant que ces forces l'informent et le maintiennent). C'est la "nature éthérique" de l'être qui subit l'emprise des forces "astrales". Et qui le travaillent comme conducteur de la vie et de la conscience. Ces forces astrales font donc de la chair un instrument de l'âme et la mettent au contact des sphères dont elles sont l'émanation: les astres. Un principe supérieur, le "moi", apparaît. On peut parler alors d'un principe interne d'unité.

La structure tri-parties du Cosmos et du vivant

Pour Steiner, l'homme (comme l'univers) révèle que la manifestation de l'esprit dans la matière confère à cette dernière une structure ternaire: corps, âme, esprit. Si l'on ne tient pas compte de cette structure fondamentale, on ne construit rien qui soit équilibré. En général et dans sa vie en particulier. La structure tripartie, que l'anthroposophie met en lumière, est la possibilité pour chacun de réaliser sa liberté sur les plans spirituel, psychique et corporel.

D'aucun pourrait percevoir dans la pensée de Steiner une sorte de fusion ou de passerelle entre Freud et Marx. Mais il va bien plus loin, bien au-delà. Pour le fondateur de l'Anthroposophie, l'équilibre intérieur de l'être réside en un "point central" de lui même. Là, toutes les forces de son être, toutes les formes de son activité peuvent communiquer entre elles et il se sent responsable d'elles toutes. L'anthroposophie s'articule donc entre le renforcement de la conscience centrale et la prise de conscience de l'interdépendance de tous les éléments qui viennent confluer en l'être.

Cette conception trouve depuis plusieurs années, parallèlement aux cheminements spirituels individuels, des applications concrètes dans le domaine de la médecine et de l'éducation. Il s'agit de se saisir soi-même dans ses oppositions et son activité compensatrice afin de se connaître et de se diriger avec cohérence dans son corps, son âme et son esprit. L'unité de l'individu se refait lorsque celui-ci recherche la sagesse au moyen d'une connaissance clairvoyante et précise du corps éthérique; lorsqu'il se sent intégré dans le Cosmos, dont il découvre en lui l'harmonie par la compréhension claire de l'entité humaine astrale; lorsqu'il communie, par la vision précise du Moi humain véritable, avec un monde divin éternel dont il vient et où il retourne. Israel Gilbran

 

copyright auteur:, magazine "Bien Etre Spirit" France. www.Spiritsoleil.com (mention obligatoire après accord de l'auteur)

 

En quelques mots... Rudolf Steiner, (né à Kraljevic en Croatie en1861, mort à Dornach, près de Bâle, en Suisse en1925), philosophe et pédagogue autrichien, fondateur de la Société anthroposophique, initia le mouvement philosophique et religieux Anthroposophique dont la doctrine est une tentative de syncrétisme entre les mystiques chrétienne et orientale.   Livres: Parmi ses nombreuses œuvres: "la Science occulte (1910)", "Éducation de l’enfant du point de vue de la science spirituelle", "Philosophie, cosmologie et religion dans l'anthroposophie" (Editions Triades). "Les exigences sociales fondamentales de notre temps" (Dervy).

 
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